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Objections au nouveau faubourg de Jérusalem dans les collines de Judée

Certaines organisations ont appelé hier le gouvernement à annuler les plans de construction pour Har Herat, dans les collines de Judée.

Les organisations environnementales et d’autres groupes, y compris la Société pour la Préservation de la Nature en Israël (SPNI) et le Conseil local Mevasseret Zion, ainsi que des membres de la Knesset, ont appelé hier le ministre des Finances Moshe Kahlon, le Président du Cabinet du Logement Avigdor Yitzhaki, ainsi que le reste des ministres du Cabinet du Logement à retirer de l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui un plan de construction pour Har Herat, dans les collines de Judée (près de Mevasseret Zion). Ils soutiennent que la région est zonée pour un parc national.

Le plan se trouve parmi d’autres que le Cabinet du Logement a prévu de déclarer comme appropriés comme projets dans le cadre de la Commission pour les Chantiers Prioritaires.

Les organisations membres de la Coalition pour le renforcement de Jérusalem et la préservation des montagnes environnantes, de la coalition des autorités locales, ainsi que des organisations environnementales et des comités publics régionaux ont déclaré dans une lettre envoyée à Kahlon qu’ils sont catégoriquement opposés aux plans pour faire des que les environs Mevasseret soient déclarés un site de logements de haute priorité, et demandent au ministre des Finances et aux ministres du cabinet du logement de l’enlever l’ordre du jour.

Selon ces groupes,  la mesure actuelle de planification du cadastre d’Israël pour la construction de 3000 logements et une zone industrielle à Har Herat contredit absolument l’esquisse de plan de district, et rappellent que la Commission de Planification et de Construction Nationale a rejeté par une majorité absolue un plan similaire en 2007, estimant qu’il y avait des réserves foncières adéquates pour la ville de Jérusalem.

Les divers plans de développement pour Har Herat sont opposés non seulement par les organisations et les autorités environnementales, mais aussi par les chefs des dirigeants du Conseil Jérusalem Ville et le Conseil local Mevasseret Zion, ainsi qu’une proportion considérable de leurs résidents. Dans les frontières actuelles proposées comme un « site de haute priorité, ‘ le plan causerait des dommages à la nature,  au paysage, au patrimoine, ainsi qu’au parc national prévu sans aucune nécessité, tout en causant des dommages irréparables à la communauté existante. Les questions de développement équilibré de la perspective générale des villes et la préservation de l’environnement, de la nature et du paysage aux abords de Jérusalem ne sont pas une question qui devrait être imprudemment traitée par le Comité pour les Chantiers Prioritaires. Selon les groupes opposés aux plans, ces questions devraient être laissées aux institutions régulières de planification pour qu’ils puissent en faire une prudente et précise évaluation, en coopération avec les autorités locales.

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