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Kahlon propose que tous les prêts fassent désormais parti du plan « hypothèques au prix de l’acheteur »

Le prix des prêts hypothécaires sera calculé en fonction des appels d’offres à prix fixe des acheteurs, pas au prix du marché.

Le Cabinet du Logement fait actuellement la promotion d’une solution particulièrement créative pour les acheteurs d’appartements dans le cadre des appels d’offres à prix fixes, dans lequel les octrois d’appels d’offre reviennent à ceux qui proposent les prix d’appartements les plus bas plutôt qu’à ceux qui proposent les plus bas prix de terrains. Ces derniers jours, le Cabinet du Logement a contacté les banques et évoqué la possibilité de calculer des prêts hypothécaires pour des achats d’appartement en vertu du plan d’achat à prix fixe (par décision du ministre des Finances, ce qui inclue toutes les offres de l’Etat jusqu’à nouvel ordre) selon le prix du marché de l’appartement, pas le prix déterminé dans l’appel d’offre. Les prix qui ont jusqu’ici été obtenus pour les appartements dans le contexte du plan d’achat à prix fixe étaient inférieurs de 35%.

Après la clôture de l’appel d’offres à Kiryat Motzkin la semaine dernière, le ministre des Finances Moshe Kahlon a déclaré que le prix serait de 940.000 NIS au lieu du prix du marché de 1,4 millions de shekels.

Selon la nouvelle proposition, si un couple achète un appartement dans le contexte du plan d’achat à prix fixe, celui-ci recevra un prêt hypothécaire de la banque à hauteur de 75% du prix le plus élevé ; en d’autres termes, une hypothèque dont le financement atteindra 100% du prix effectivement payé pour l’appartement. Un exemple cité par Kahlon portait sur une hypothèque de 1,5 million de NIS, comparée à 705.000 NIS calculés selon le prix plus bas.

A Afula, le prix mentionné est 640.000 NIS​ pour un appartement, par rapport à une valeur de marché de NIS 980.000, et les acheteurs peuvent recevoir un prêt hypothécaire de 735.000 NIS, au lieu de seulement 580.000 NIS. On peut supposer que le prix d’un appartement à prix fixe sera inférieur au prix réel du marché, en raison de sa spécification limitée, mais il peut aussi supposer que ce financement sera entre 90% et 100%.

Cela semble être un moyen de se soustraire à la restriction de financement imposée par le Contrôleur des banques de la Banque Centrale d’Israël, mais Avigdor Yitzhaki, l’homme qui dirige le Cabinet du Logement explique que le but de la restriction était de protéger les banques d’une exposition excessive au marché de l’immobilier. En pratique, ce but est atteint car si la banque fait mainmise sur la propriété ​en cas de défaut​ de paiement, le prix que la banque reçoit pour cette propriété sera dérivé du prix du marché, et non pas du prix payé​.

​Le Cabinet du Logement encourage également une initiative visant à subventionner les intérêts sur des prêts gouvernementaux supplémentaires dans le but de rendre l’achat d’un appartement plus facile pour ceux déclarés éligi​bles par le Ministère de la Construction et du Logement, même quand il leur manque les fonds propres requis. Selon les médias Israéliens, lorsque la subvention est inclue dans le calcul, le taux d’intérêt annuel sur les prêts variera de 1,79% pour les emprunts les plus courts (10 ans) à 2,8% pour les prêts les plus longs (25 ans). Ce taux d’intérêt est nominal​ et indexé à l’inflation​.

Le coût budgétaire de la proposition en cours de préparation à l’avance de la discussion au sein du Comité des Finances de la Knesset est susceptible d’atteindre 200 à 250 millions de NIS. Les résultats des coûts supplémentaires du budget ​ne ​sont actuellement presque jamais sollicités en raison des taux d’intérêts proposés par les banques (3-4%). Le ministère des Finances estime que l’abaissement du taux d’intérêt multipliera le nombre de prêts.

Ce sont les solutions dont Kahlon a parlé la semaine dernière au Comité des finances de la Knesset, et ces mesures sont censées remplacer le projet de loi proposé par le député Orly Lévi-Abekasis (Yisrael Beitenou), ce qui remettrait le pourcentage de financement de prêts hypothécaires de 75% à 90%. Orly Lévi-Abekasis affirme que la Banque Centrale d’Israël et le Ministère des Finances sont indifférents au fait que ​de​ jeunes couples soient contraints d’emprunter​ à des membres de leurs famille, des amis, ou encore ​des compagnies de crédits privées à des taux d’intérêt plus élevés que les taux des prêts hypothécaires, sans examiner leur capacité de remboursement​. Le M​inistère des Finances s’​oppose fermement ​à une ​augmentation du pourcentage de financement​, arguant que cela accélèrera l’augmentation du coût de l’immobilier.​

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