Biens immobiliers Israel: le ministère des Finances estime que quelque 120.000 transactions ont eu lieu en 2015, mais dit que des facteurs ponctuels ont également joué un rôle.
La hausse de la taxe d’acquisition pour les acheteurs de biens immobiliers à des fins d’investissement a eu un effet important sur le nombre d’acquisitions par les investisseurs depuis Juin 2015, lorsque la hausse du taux d’imposition est entrée en vigueur ; les transactions de biens immobiliers de seconde main ont considérablement augmenté, principalement dans la périphérie; et les ventes de biens d’investissement ont fortement augmenté ces derniers mois, à nouveau principalement dans la périphérie. Tels sont les points principaux de l’enquête sur le secteur de l’immobilier résidentiel publié hier par l’économiste en chef au ministère des Finances.
Les Israéliens ont acheté 9.900 nouvelles maisons en Novembre 2015, 28% de plus que le mois précédent, selon les chiffres du rapport de l’économiste en chef.
En comparaison avec Novembre 2014, la croissance est de seulement 2%. Le ministère des Finances souligne toutefois que c’était en Novembre 2014 que le nombre de transactions a commencé à reprendre du poil de la bête, lorsqu’il il est devenu clair que le projet de loi de TVA à 0% sur les nouvelles maisons de Yair Lapid, l’ancien ministre des Finances, n’allait pas aboutir.
Comme mentionné, la croissance des transactions en Novembre a été menée par le segment des biens de seconde main, avec une croissance d’au moins 31%. Selon les chiffres du ministère des Finances, la croissance des transactions était dans toutes les zones, mais a été particulièrement importante dans la périphérie. Par exemple, une croissance de près de 60% a été enregistrée à Hadera et de 38% dans les zones de Haïfa et de Tibériade, alors qu’à à Tel Aviv la croissance du nombre de transactions était de 11%.
Ces chiffres continuent la tendance observée au cours des mois précédents, pendant lesquels le nombre d’achats de maisons dans la périphérie a augmenté, entre autres choses parce que les primo-accédants, les gens qui ont acheté de meilleurs logements et les investisseurs, ont tous été à la recherche de propriétés moins chères. Le ministère des Finances affirme que le nombre d’acquisitions à des fins d’investissement au cours des périodes antérieures peut avoir été sous-estimé. Il dit aussi que l’analyse des offres des biens de seconde main en Novembre et durant la seconde moitié de 2015 montre généralement que ces biens avaient beaucoup plus augmenté en valeur que ceux qui ont été vendus durant la première moitié de l’année. La hausse de la valeur en termes nominaux (entre le prix auquel ils ont été achetés et le prix auquel ils ont été vendus) des biens de seconde main vendus en Novembre était de 74%, 5% de plus que le mois précédent, et 20% de plus en comparaison avec les biens immobiliers d’occasion vendus durant la première moitié de 2015. Le ministère des Finances attribue cela à la baisse de la proportion des investisseurs, qui recherchent des propriétés qui n’ont pas fortement augmenté en valeur, et estime aussi que les propriétaires de maisons qui ont considérablement augmenté en valeur ont peut-être décidé de vendre parce qu’ils croient que la hausse générale des prix des maisons est terminée.
Sur le marché des biens immobiliers de première main, le nombre de transactions a augmenté de 22% en Novembre, mais, comme les mois précédents, la répartition par région montre de grandes variations. Parallèlement à une baisse des achats de maisons neuves à Hadera, Tibériade et Jérusalem, il y a eu de fortes hausses de 40-50% à Tel Aviv et Beersheva. La forte croissance dans ces zones a été principalement pour les biens immobiliers bon marché. Il se pourrait que le programme d’acquisition au « prix de l’acheteur », en vertu duquel les offres ont jusqu’ici été réalisées principalement dans la périphérie, a conduit à une baisse des ventes de nouveaux foyers dans les zones concernées, car les acheteurs potentiels attendent que les biens immobiliers qui s’inscrivent dans le cadre du programme deviennent disponibles, tandis que dans d’autres endroits, où le programme « prix de l’acheteur » aura peu d’impact, l’achat d’une nouvelle maison est toujours une option attrayante.
Bien que l’enquête concerne le mois de Novembre 2015, celle-ci contient des chiffres représentatifs de l’année 2015 dans son ensemble. Ceux-ci montrent que quelque 120.000 achats de maisons ont eu lieu l’année dernière, ce qui, selon le ministère, est un record. Les chiffres record sont attribués à deux facteurs : la libération de biens qui étaient « mis en réserve » par ceux qui attendaient l’entrée en vigueur de la loi « TVA à 0% », et l’augmentation de la taxe d’acquisition sur les propriétés d’investissement, qui à fait que les investisseurs se sont empressés d’effectuer le plus de transactions possibles avant que l’augmentation n’entre en vigueur en Juin 2015. Le Ministère des Finances met la proportion des achats à des fins d’investissement durant la seconde moitié de 2015 à 18%, ce qui, selon le ministère, représente un creux historique.
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