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BREXIT : Baisse de l’immobilier en Israël ?

Pour cause de shekel fort, Israël n’est plus aussi attractive que de par le passé en matière d’investissements immobiliers pour les étrangers.
Cette augmentation est également une occasion en or en cas de revente pour ces-derniers…

À l’heure où le BREXIT est sur toutes les lèvres – référendum au cours duquel les citoyens du Royaume-Uni ont décidé de quitter l’Union Européenne – nombre d’économistes et analystes tentent de prévoir les retombées de cette sortie d’un point de vu économique, ou encore qualité de vie, en Angleterre, mais également en dehors de ses frontières.

La plupart d’entre eux s’intéressent aux retombées pour les marchés boursiers et places financières, aux conséquences sur la vie au jour le jour des citoyens en Europe, aux coûts des différentes énergies, à l’impact sur les importations et exportations, et même sur les clubs de football en Europe. Les retombées du BREXIT se sont cependant faites ressentir immédiatement pour les places boursières, et ce même pour celle de Tel Aviv, bien que minime, notamment de par le renforcement du dollar américain.

La question est de mesurer l’impact du BREXIT sur Israël. De fait, La Grande-Bretagne est le second plus grand partenaire commercial d’Israël juste après les États-Unis.
Pour autant, il ne devrait pas y avoir d’impact sur les produits de consommation en Israël, mais éventuellement un léger impact sur le marché de l’immobilier.
Le BREXIT a notamment causé une dévaluation de la Livre Sterling, ainsi que de l’EUR en faveur du dollar américain et du shekel, causant une baisse du pouvoir d’achat dans les 2 premiers cas.

Le renforcement du shekel est l’un des facteurs clefs de l’augmentation du prix de l’immobilier exceptionnelle au cours de ces-dernières années.

Nombre d’étrangers ont acquis des biens immobiliers en Israël, en particulier des juifs de France ; la dévaluation de leur monnaie comme résultante du BREXIT pourrait conduire à une baisse de l’immobilier en Israël, le prix transcrit en EUR ou en GBP augmentant du fait d’une baisse de ces devises face au shekel.

Par ailleurs, et pour les étrangers possédant déjà un bien en Israël, l’augmentation des prix de l’immobilier en shekels conjuguée à une dévaluation de l’EUR ou GBP, représente pour eux une fenêtre de désinvestissement en Israël [ndlr : la vente leur rapporte plus d’EUR/GBP après change] et réinvestissement dans la zone EUR/GBP.

Ce raisonnement est toutefois à nuancer : les avis sur les causes de l’augmentation des prix de l’immobilier au cours de ces-dernières années en Israël sont partagés chez les économistes. Pour certains, elle est la cause d’un manque de l’offre, ainsi que d’une pénurie de biens existants, pour d’autres l’engouement des résidents étrangers à également un impact sur ce marché.

BREXIT ou pas, une chose est certaine : sur le long terme, rien ne laisse présager une baisse de l’investissement en Israël.

Globes

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