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Kahlon : Aucune reforme ne semble pouvoir endiguer le marché immobilier à Tel Aviv

Selon Moshé KAHLON, actuel ministre des Finances en Israël, seul les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – font office de référence en matière de prix de l’immobilier.
 » Tel Aviv est comparable à Manhattan ou encore Tokyo en matière de demande ; il y a certaines villes, dont Tel Aviv, où les interventions gouvernementales ne peuvent influer, ni endiguer le marché immobilier « .

Interviewé par Galei Tsahal le 17 août 2016, KAHLON revient sur les chiffres contradictoires quant aux fluctuations des prix de l’immobilier au cours du second trimestre 2016 exposés d’un côté par le Bureau Central des Statistiques et de l’autre par l’expert immobilier gouvernemental en chef.

De fait, le premier parle d’une baisse de 0.30 % tandis que le second (l’expert) parle d’une augmentation de 2.50 %. Afin d’étayer son propos, le ministre avance que l’étude menée par l’expert ne s’appuie que sur 16 villes, tandis que celle du BCS s’appuie sur 63 villes et est de ce fait bien plus précise. L’un de ces arguments  » Tel Aviv est comparable à Manhattan ou encore Tokyo en matière de demande ; il y a certaines villes, dont Tel Aviv, où les interventions gouvernementales ne peuvent influer sur le marché immobilier sur le court terme  » ; donc, cette ville prise en considération dans un petit panel de 16 villes fausserait les résultats.
[ndlr : Pour rappel, l’augmentation au cours du second trimestre pour Tel Aviv, est de 4 % selon l’étude menée par l’expert ; cette étude s’appuie uniquement sur des appartements en VEFA de type F4].

Et KAHLON d’enchaîner  » que ce soient les banques, les promoteurs ou encore des lobbies, tous craignent une baisse de l’immobilier. Il suffit pour cela de voir les campagnes ou études menées qui voudraient nous faire croire que l’immobilier ne peut baisser ! Nous continuerons de lutter contre la hausse des prix et, s’il le faut, n’hésiterons pas à faire intervenir des promoteurs et constructeurs étrangers. À terme, 100,000 jeunes supplémentaires seront propriétaires d’un appartement. L’on ne peut lutter contre des faits ! « .

Concernant les banques, elles sont pointées du doigt et accusées d’être sous l’influence (la coupe ?) de lobbies, ces-dernières rechignant à octroyer des concours bancaires notamment dans le cadre d’opérations dites  » prix ciblé « [ndlr : appartements à 20-30 % en dessous des prix du marché destiné à un certain public et sous certaines conditions, avec un tirage au sort].

 » J’entends, et constate, que les banques ne veulent plus prêter à Afula !?! Pourquoi ? Existe-t’il une meilleure garantie pour une banque que celle qui lui est donnée dans le cadre de l’opération  » prix ciblé  » ? Pour ma part, je pense plutôt que des groupes d’influence et lobbies ne souhaitent pas voir les prix de l’immobilier baisser ; cela inclut bien évidemment les banques. Est-il selon vous normal qu’une banque ne souhaite apporter son concours à un couple, dont les deux membres travaillent, au financement d’une acquisition d’une valeur de 600,000 nis avec un apport de 100,000 nis ? « .

Et KAHLON de conclure sur les promoteurs et constructeurs  » pour eux, pas de surprises, ils ont l’habitude de se gaver « .

Globes

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