La BCI – Banque Centrale d’Israël – prévoit toujours une augmentation du taux directeur pour le quatrième trimestre 2017.
Les perspectives de Croissance pour 2017 sont passées de 2.80 % à 3.50 % et à 3.20 % pour 2018.
Pour le gouverneur de la BCI, Karnit FLUG, » la faible inflation ne découle pas d’une faible demande ; nous continuerons à intervenir sur le marché des changes « .
Conformément aux projections des places boursières, la BCI maintient son taux directeur à 0.10 % pour janvier 2017 et prévoit de le maintenir ainsi également pour les mois de février et mars 2017.
Les prévisions d’augmentation sont d’une pour la fin 2017, afin d’atteindre un taux directeur de 0.25 % et d’une seconde courant 2018 pour atteindre un taux de 0.50 % fin 2018.
Par ailleurs, la BCI a revu ses perspectives de Croissance pour 2017, qui sont passées de 2.80 % à 3.50 % et à 3.20 % pour 2018.
Pour ce qui est de l’immobilier, la Commission monétaire constate que les prix ne cessent d’augmenter et ce en dépit du nombre élevé d’appartements disponibles à la vente ; ainsi, fin octobre les prix avaient augmenté de 8.70 % au cours des 12 derniers mois contre 8.40 % pour la fin septembre.
L’inflation devrait être de – 0.30 % fin 2016, mais à nouveau positive fin 2017, avec un taux de 1 %, tendance qui devrait se confirmer fin 2018 avec une inflation à 1.50 %.
Au cours de la conférence donnée aux journalistes suite à l’annonce du taux inchangé, FLUG explique que » les mises en chantier cette année ayant passé la barre des 50,000 unités de logements corrélées à un ralentissement de l’augmentation du volume des crédits immobiliers octroyés dû à l’augmentation des taux d’emprunts est plutôt encourageante et devrait permettre en théorie un ralentissement de l’augmentation des prix de l’immobilier. Toutefois, les livraisons inférieures aux mises en chantier renforcent la pénurie de l’offre, si bien que l’État devra renforcer son implication afin d’augmenter l’offre « .
Et de continuer » concernant l’inflation, il est évident qu’elle n’est pas corrélée à la demande. De fait, cette dernière ne cesse d’augmenter et il en va de même avec les salaires. Ce faible taux d’inflation est essentiellement dû à la volonté de l’État de booster les exportations, processus passant également par un gel de l’augmentation des prix. En ce sens, nous continuerons à intervenir sur le marché des changes, en achetant notamment des dollars « .
Pour ce qui est de la croissance, » elle a été influencée en 2016 par une augmentation anormale des importations d’automobiles. En ne tenant pas compte de cette donnée et de son impact, la Croissance pour 2016 devrait être d’environ 3 %. Au cours des dernières années, l’on assiste à une croissance plutôt équilibrée qui devrait se maintenir sur fond de marché mondial en pleine récupération et d’un ralentissement de la demande privée. Comparativement au reste du monde, notre Croissance est dans la moyenne, toutefois elle pourrait être bien plus importante, pour peu que l’on accepte de s’occuper de certains problèmes critiques en Israël, telle que la productivité. De fait, et à la faveur d’une macro-économie israélienne plutôt bonne, le timing ne saurait être plus propice à l’optimisation de la productivité, dont l’augmentation est actuellement faible. Les principaux freins à son augmentation sont la carence de ressources humaines dans le système éducatif et de personnel qualifié, mais également dans la régulation « .
Calcalist