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Bat Yam – Tel Aviv : vers une fusion possible ?

Déclaration sans appel d’Eran NITSAN, numéro 2 de la Commission budgétaire au sein du ministère des Finances, lors de la conférence organisée le 3/04/2017 par le quotidien économique The Marker à Bat Yam et ayant pour sujet le renouvellement urbain :  » Si Bat Yam ne fusionne pas avec Tel Aviv, elle est dans l’impasse « .
Ces propos viennent en réaction à ceux du directeur du comité du Logement, Avigador ITSHAKI, selon qui les villes ne pourront fusionner pour des raisons politiques.

Et de renchérir  » il se peut qu’ITSHAKI ait en sa possession des données que je n’ai pas, mais de ce que je sais, ce projet est toujours d’actualité et attend simplement la décision finale  du ministre de l’Intérieur, qui a reçu une rallonge de 90 jours pour y réfléchir. Ceux connaissant Bat Yam savent que si cette dernière a réussi jusqu’à présent à assurer les services dont ses résidents ont besoin, c’est uniquement grâce aux transactions immobilières ; cette stratégie est toutefois limitée dans le temps « .
Pour lui, une fusion des deux villes présente de nombreux avantages pour les résidents de Bat Yam, notamment une baisse des impôts locaux, une meilleure qualité de services et une augmentation de leur patrimoine immobilier.

Avant de conclure  » il est fortement déconseillé de manquer une telle occasion ! De fait, la municipalité de Tel Aviv est actuellement prête à prendre sur elle les coûts et processus nécessaires à cette fusion. J’espère simplement pouvoir faire prendre conscience aux responsables de la ville de Bat Yam de l’occasion unique qui s’offre à eux ».

NITSAN a également été questionné sur le rapport rendu sur le comité qu’il préside et en charge de développer des projets à long-terme de zones résidentielles privilégiées dans différentes villes du pays. Ce rapport reproche notamment au comité de ne pas prendre en compte l’avis des résidents de ces mêmes villes et met également en lumière l’opposition des collectivités locales à ces projets.

Selon lui, ce comité permet d’augmenter la concurrence entre les collectivités locales, à savoir celle qui proposera le plus de projets.

Il a d’ailleurs cité en exemples plusieurs d’entre eux étant déjà passés à l’étape d’achats de terrains nécessaires à les accueillir et expliqué les réticences et craintes de certains par un manque de confiance en la capacité du comité à surmonter les obstacles qui pourraient survenir au cours de la réalisation des projets.  » C’est justement là qu’ils se trompent ! Le Comité a les capacités pour surmonter tous types d’obstacles, planifier plusieurs projets, anticiper les difficultés à venir et spécificités du projet tout en les adaptant aux budgets octroyés. Ainsi, lorsque nous avons entrepris de promouvoir le projet Tsrifin [ndlr : projet immobilier qui verra le jour sur l’emplacement d’une ancienne base de l’armée], nos détracteurs arguaient que nous n’avions pas pris en considération la question de l’accessibilité et des routes sans même savoir que nous avions entrepris des démarches face au ministère des Transports afin de développer les accès routiers et moyens de transports au sein du projet « .

Et de citer en exemple également le cas d’Apolonia, terre polluée depuis plus de 20 ans, où  » il a fallu attendre qu’un projet immobilier y soit planifié pour entreprendre de dépolluer cette zone ; lorsqu’il y a un potentiel économique, le financement n’est plus un problème ! Si nous n’avions pas entrepris de développer cette zone, elle serait encore entourée de panneaux  » Danger ! Interdit au Public ! «  ».

NITSAN a également concédé le fait que les constructions de tours de plus de 10 étages en périphérie des grandes villes et comme a pu l’être fait dans le cadre d’opérations de  » prix ciblé  » est une erreur.
De fait, ce type de constructions correspond plus aux métropoles, car elles répondent à la problématique du manque d’espace mais elles impliquent de lourdes charges pour leurs habitants.

Il a par ailleurs salué les contrats de développement urbain conclus avec les municipalités – tel que celui conclu avec la municipalité d’Eilat – prévoyant des budgets qui pourront atteindre à l’échelle du territoire un total de 17 milliards de shekels :  » quand il y a des fonds, les maires sont disposés à coopérer avec le Comité. Par ailleurs, il faut également préciser que les budgets proviennent uniquement des impôts perçus dans le cadre des transactions de terrains ; le ministère des Finances promet également de soutenir le Comité dans une certaine mesure, tout en tentant d’alléger les impôts perçus. Question : d’où viendront les fonds ? Nous restons optimistes ! « .

The marker

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