La dernière fois que l’immobilier a connu une telle situation en Israël fut lors du projet de loi de « TVA à 0 % », depuis avorté, porté par par l’ancien ministre des Finances, Yair LAPID et qui avait plongé l’ensemble du pays dans l’attentisme.
Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – parus le 14/04/2017, les prix de l’immobilier n’ont pas bougé entre les mois d’octobre 2016 et février 2017 !
De fait, selon le BCS le mois de novembre 2016 n’a pas connu de variations de prix, celui de décembre 2016 a connu une baisse de 0.50 %, et la période janvier-février 2017 a connu une augmentation de 0.50 %, soit une variation de 0 % pour l’ensemble de la période.
Il n’est pas rare d’observer ce type de variations sur une courte période et elles sont généralement absorbées dans celles d’une période plus longue ; ainsi, bien que pour la période octobre 2016 – février 2017 les prix de l’immobilier n’aient connu aucune évolution, sur l’ensemble de la période février 2016 à février 2017, ils ont connu une augmentation de 6 %.
Toutefois, dans le cas présent il faut être précis : durant 8 mois les prix de l’immobilier n’ont eu de cesse d’augmenter, à savoir 6 %, puis ils ont stagné durant les 4 derniers mois de la période étudiée.
À l’aune des 10 dernières années, il est vrai qu’un arrêt de l’augmentation des prix durant 4 mois est un évènement en Israël, cependant il est prématuré pour parler de réussite de la politique gouvernementale menée en matière d’immobilier.
Par ailleurs, les chiffres du BCS parus le jour de Pessah 2017 (la Pâque juive) faisaient état d’une baisse spectaculaire du nombre de transactions immobilières.
Ces deux données doivent attirer l’attention de l’ensemble des acteurs du secteur immobilier : promoteurs, agents immobilier, journalistes, vendeurs et acquéreurs.
La dernière fois que nous avons assisté à ce type de scénario fut lors du projet de loi de » TVA à 0 % « , depuis avorté, porté par par l’ancien ministre des Finances, Yair LAPID et qui avait plongé l’ensemble du pays dans l’attentisme pendant près d’une année.
Pour rappel, ce projet prévoyait sous certaines conditions d’éligibilité, de permettre à une certaine frange de la population d’acquérir des appartements en VEFA en payant uniquement un prix hors TVA.
L’annonce de l’avortement de ce projet de loi a provoqué une ruée sur l’immobilier ayant eu pour conséquence une flambée des prix !
Face à la situation actuelle, gardons nous bien de tirer des conclusions hâtives et d’agir dans la précipitation !
À ce stade, nul ne peut parler de succès des politiques gouvernementales menées en matière d’immobilier ( » prix ciblé « , » redevance sur le 3ème appartement « ) ou calme avant la tempête, laissant présager une future flambée des prix ; seul l’avenir nous le dira.
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