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La Banque Centrale d’Israël tire la sonnette d’alarme !

 » Des imprévus tels qu’une baisse des revenus, l’augmentation du taux de chômage, l’augmentation des taux d’emprunt ou encore une chute des prix de l’immobilier auraient des conséquences désastreuses pour les emprunteurs et donc pour les banques « .

Dans le rapport annuel publié par la BCI – Banque Centrale d’Israël – le 24/05/2017, cette dernière constate que  » ces-derniers temps, sont observés des ralentissements sur le marché des prêts immobiliers, conséquence de l’augmentation des taux d’emprunts et d’un amoindrissement des liquidités des banques en matière de concours bancaires « .
Pour la BCI, les prêts hypothécaires représentent un risque pour les banques, de fait  » sur fond d’augmentation des prix de l’immobilier de 4.70 % au cours des 12 derniers mois, nous constatons que les prêts immobiliers sont de plus en plus importants – un ménage emprunte plus qu’avant – et les durées d’emprunts sont plus longues, si bien qu’à ce jour les prêts immobiliers représentent 32 % des financements accordés par les banques « .

La BCI salue également le fait que  » les banques ont su diminuer les risques en matière de financement de promotions immobilières, rencontrant beaucoup moins de problèmes que de par le passé dans ce domaine, les pertes dans ce domaine étant quasi-nulles voire négative.
Toutefois, au regard de l’augmentation des prix de l’immobilier, l’exposition des banques dans ce domaine reste également important, et ce marché représente également un risque considérable pour les banques.
Cependant, on peut saluer les différentes mesures mises en place par le Régulateur des banques, ayant permis de considérablement diminuer les risques, ce qui s’est d’ailleurs positivement ressenti lors de la dernière simulation de scénario catastrophe ayant eu lieu cette année « .

 » L’évolution du marché Immobilier au cours de ces-dernières années expose beaucoup plus les emprunteurs et le système bancaire en cas de changements économiques. De fait, des imprévus tels qu’une baisse des revenus, l’augmentation du taux de chômage, l’augmentation des taux d’emprunt ou encore une chute des prix de l’immobilier auraient des conséquences désastreuses pour les emprunteurs en matière d’amortissement de leurs emprunts et donc des conséquences désastreuses pour les banques « .

Concernant les promotions immobilières et les financements de biens commerciaux, ils représentaient fin 2016 116 milliards de shekels, soit 29 % des financements commerciaux octroyés, dont la moitié est consacrée uniquement aux promotions.
 » Le financement des constructions a augmenté de 3 % en 2016, tandis que les financements de bien commerciaux ont chuté de 2 % en 2016, baisse qui s’explique notamment par des circuits de financements alternatifs au système bancaire, tels que les obligations et les actions « .

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