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GINDI : des malfaçons peuvent lui coûter 6 millions de shekels !

Sur le papier le projet était plus qu’alléchant : luxueux et d’un haut standing.
Dans les faits  » les malfaçons et défauts de construction rendent l’immeuble invivable et affectent la qualité de vie en son sein « .

Les représentants des colocataires du projet  » Gindi Heights  » situé à Ramat Gan à côté de la Bourse aux diamants, ont déposé un recours contre le promoteur auprès de la Cour du district de Tel Aviv.
Ces-derniers demandent des dommages et intérêts d’un montant de 6 millions de shekels en réparation des préjudices causés du fait de nombreuses malfaçons et défauts de construction.
Dans la plainte déposée par le Cabinet d’avocats Tal BENSON, Gilad LEVY et Efrat ARUSSI, sont rappelés les faits par les acquéreurs :  » durant la période 2006-2008, GINDI a commercialisé au total 204 appartements répartis en 2 tours de 27 et 28 étages, mettant en avant leur côté luxueux, ainsi que le haut standing de la construction qui devaient s’apparenter à celui des tours YOO « .

C’est à partir de cette promesse faite par les commerciaux de GINDI, que la plupart des acquéreurs ont signé sur plan.
Seulement, selon les plaignants, cette promesse n’a pas été tenue !
De fait, les malfaçons et défauts de construction rendent l’immeuble invivable et affectent la qualité de vie en son sein.

Et les plaignants de donner quelques exemples, allant du parking jusqu’au toit.
Pour ce qui est du parking, ce-dernier compte 264 places ; jusque là tout va bien me direz-vous.
Seul petit hic : deux véhicules ne peuvent y circuler en même temps, si bien que chacun doit attendre son tour pour se garer ou en sortir.
Ainsi, les bouchons commencent dès le parking !

Par ailleurs, de nombreuses malfaçons dans sa conception provoquent fuites et infiltrations mettant en péril la stabilité de ses murs, ainsi que ceux des immeubles.
Enfin, et toujours concernant le parking, les plans prévoyaient initialement 24 places de parking non-affectées à des appartements et disponibles au public.
Or, au fur et à mesure de la construction, GINDI a obtenu le droit de construire des appartements supplémentaires, auxquels ont été affectés les parkings disponibles.

Concernant le toit, aucune structure mécanique permettant d’y attacher des montes charges n’y a été prévue, si bien qu’il est impossible de laver la structure !
Les propriétaires n’ont donc pas d’autre possibilité que de solliciter de téméraires alpinistes, qui au risque de leur vie et contre une belle compensation pécuniaire, accepte de nettoyer l’immeuble en faisant du rappel !

Au total, les propriétaires évaluent le préjudice porté à 15 millions de shekels.
Toutefois, le dépôt de plainte étant conditionné par le paiement de droits de dépôt calculés en pourcentage du montant sur la base duquel la plainte est déposée, ces-derniers ne réclament que 6 millions de shekels.

Concernant le promoteur, il a fait savoir  » qu’il s’agit là de plaintes qui trouvent leurs sources 7 années plus tôt, au moment de la livraison du projet, et qui n’avaient pas été portées à notre connaissance. Nous répondrons au tribunal « .

Globes

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