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Quel avenir pour les appartements à prix cassés invendus ?

Au sein des ministères des Finances et du Logement, l’on continue à modifier les textes de lois encadrant les opérations dites de  » prix ciblé  » au gré des différents projets.
À ce jour et sur l’ensemble des projets, 1,000 appartements n’ont pas été vendus ; ils seront proposés à la vente par les promoteurs.

Les organisateurs des opérations dites de  » prix ciblé  » au sein des ministères des Finances et du Logement continuent à modifier les textes de lois les encadrant [ndlr : appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation].
L’une des dernières réformes décidée par le Comité de Planification et Développement qui siège au sein du ministère des Finances et est en charge des opérations  » prix ciblé « , est de permettre aux promoteurs de mettre en vente les appartements dont des participants à la loterie n’aurait pas fait l’acquisition l’année suivant leur tirage au sort.
À ce jour il est question d’environ 1,000 appartements qui seront mis en vente par les promoteurs d’ici la fin de l’année ; ces appartements bénéficieront également d’assouplissement en matière de grille tarifaire en fonction de l’étage auquel ils se trouvent.

Par ailleurs, il est également question d’ouvrir ces loteries à une plus grande frange de la population, notamment les ménages vendant leur unique domicile pour en acheter un plus grand.
Au début, il était question de vendre à ces-derniers les appartements dont les gagnants à la loterie n’auraient finalement pas fait l’acquisition, avant de permettre la vente de 20 % de ces projets au grand public, afin de les rendre financièrement plus intéressant, mais également tempérer les appréhensions des maires craignant que les quartiers ainsi construits se transforment par la suite en zones de non-droits.

Petit bémol, les appartements non-vendus présentent quelques problèmes, au nombre desquels : problèmes dans la conception de l’appartement, prix trop élevé par rapport à la capacité financière de ceux l’ayant gagné à la loterie, tout particulièrement les penthouses et appartements en Rez-de-Jardin. Pour certains appartements situés dans la Périphérie la demande est également plus faible ; qui plus est, lorsque certains de ces projets ne répondent pas aux exigences du ministère des Finances, à savoir des prix d’au minimum 200,000 shekels en deçà des prix du Marché.
Ainsi, ont été constatées de vraies inégalités d’un projet à un autre quant aux réductions ou avantages financiers donnés.

Pour palier à ces inégalités, le gouvernement songe sérieusement à autoriser les promoteurs à proposer à la vente une part plus importante de leurs projets au grand public, permettant ainsi d’augmenter leur rentabilité en faveur du reste du projet affecté aux opérations de  » prix ciblé « .
Grâce à ce supplément de bénéfice réalisé par les promoteurs, le gouvernement rendrait ces projets encore plus attractifs, tant par les réductions directes accordées que par les avantages financiers octroyés en parallèle de ces-derniers.

Enfin, pour diminuer les inégalités entre les différents appartements, le gouvernement va changer son mode de calcul du prix au mètre carré dans le cadre des projets dits de  » prix ciblé « .
De fait, jusqu’à présent le prix au mètre carré ne tenait pas compte d’éléments pourtant majeurs, tels que l’étage, l’orientation, la vue, le parking, etc…
Dans le nouveau mode de calcul mis au point par le gouvernement et dans le cas d’un immeuble de 9 étages et plus, les 4ème et 5ème étages, ainsi que les Rez-de-Jardin seront vendus lors de la loterie selon les prix déterminés avec le promoteur ; pour le 3ème étage, le prix au mètre carré sera 1 % inférieur, 2 % inférieur pour le 2nd étage et 3 % inférieur pour le 1er étage.
À partir du 6ème étage, les prix augmenteront de 1 % par étage.

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