Bien qu’au sein de la BCI – Banque Centrale d’Israël – l’on mette en garde quant au fait que l’Économie israélienne est beaucoup trop exposée aux fluctuations de l’Immobilier et serait de ce fait mise à très rude épreuve en cas de chute de ses chiffres, l’on s’accorde toutefois à dire que les possibilités de potentielles chutes de ce marché restent moyennes.
En parallèle, la probabilité d’un renversement de la tendance sur les marchés financiers mondiaux a augmenté.
Dans son rapport bi-annuel publié le 22/01/2018 sur la stabilité financière, la BCI met en garde et rappelle que l’Économie israélienne reste très exposée aux fluctuations de l’Immobilier.
En d’autres termes, en cas de chute abrupte et rapide des prix de l’Immobilier, l’Économie serait mise à très rude épreuve et tous les secteurs financiers touchés.
La probabilité de ce risque est évaluée comme potentielle, mais moyenne par la BCI sur un court-moyen terme.
À ce sujet, les économistes de la BCI note d’ailleurs que « le marché continue de se stabiliser ces-derniers mois ».
Il note par ailleurs, qu’en « dépit du fait que le nombre de Ventes en État Futur d’Achèvement augmente ces-derniers mois, le nombre total de ventes reste stable notamment du fait que le marché Immobilier continue à être boudé par les investisseurs ».
Par ailleurs, le volume des crédits immobiliers contractés accusant ces-derniers mois une baisse semble confirmer ce constat.
Selon les économistes de la BCI, « en cas de chute abrupte et rapide des prix de l’immobilier, les ménages auraient pour réflexe de baisser leur consommation ».
Au sein de la BCI l’on estime qu’une baisse des prix de l’immobilier augmenterait le ratio entre emprunt en cours/valeur de l’actif immobilier diminuant par la même la capacité de levier des ménages.
En conséquence de quoi les investissements immobiliers chuteront également.
Parallèlement à ce risque, la BCI a également identifié un autre marché comme potentiellement risqué, avec notamment une augmentation du risque depuis le début du second semestre 2017, à savoir les marchés Financiers.
La BCI estime également qu’un changement abrupte des taux d’emprunts long terme ou encore une accalmie de la Croissance restent des risques potentiels ; toutefois, pour ces deux derniers le risque n’a pas augmenté depuis le dernier rapport semi-annuel.
Globes