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Seuls 10 % des promoteurs parlent de baisse des prix

La plupart des promoteurs ne croient pas en l’arrivée prochaine d’une main d’oeuvre venue de Chine… et non pas l’intention de participer aux opérations dites de prix ciblé !
Pour l’écrasante majorité de ces-derniers aucune baisse des prix n’est à prévoir.

Du dernier congrès de l’Union des Promoteurs des villes de Tel aviv, Yaffo et Bat Yam faisant le bilan de l’année 2017, ressort qu’une part non négligeable de ces-derniers ne participent pas aux opérations dites de prix ciblé et n’ont pas l’intention d’y participer en 2018 ; c’est du moins ce qu’ils déclarent.
Ces-derniers ne croient pas non plus en l’arrivée prochaine d’une main d’oeuvre venue de Chine qui pourrait augmenter la capacité de construction et ainsi faire baisser les prix.
Enfin, la plupart pensent que les prix vont augmenter en 2018 ; d’ailleurs, sur la question des prix, seuls 11.50 % pensent que la relative stagnation des prix en 2017 a entrainé une baisse des prix pratiqués par les promoteurs et ce en dépit des chiffres publiés mi-février 2018 par l’Économiste gouvernemental attestant d’une baisse de 10.50 % des ventes en VEFA – Vente en État Futur d’Achèvement – comparativement à 2016, opérations prix ciblé comprises.

Au sujet du plan phare du gouvernement, à savoir les opérations dites de prix ciblé, 77 % des promoteurs interrogés font savoir qu’ils n’ont pas l’intention d’y participer, 15.30 % l’envisagent et seuls 7.70 % y ont déjà participé.
Apparait que ce plan à de moins en moins le vent en poupe ; de fait, le nombre de promoteurs ne souhaitant participer aux opérations de prix ciblé est clairement en augmentation comparativement au premier semestre 2017 où ils étaient 56.70 %, 20 % prévoyaient d’y participer et 23.30 % y avaient participé.

Concernant les perspectives pour 2018, 57.70 % pensent que les prix vont augmenter, 38.50 % tablent sur une stagnation des prix et seuls 3.80 % pensent que les prix vont baisser.
Au cours du premier semestre 2017, 50 % tablaient sur une stagnation, 30 % sur une augmentation des prix et 16.70 % sur une baisse de ces-derniers.
Ce chiffre est à mettre en relation avec celui de 92.30 % ne croyant pas en la promesse gouvernementale de faire venir une main d’oeuvre chinoise en 2018, dont le but serait d’augmenter la capacité de construction et donc l’offre et ainsi faire baisser les prix.

Concernant les faillites de promoteurs courant 2017, 48 % pensent que d’autres petits promoteurs connaitront le même sort en 2018, mais que les grands groupes ne seront pas inquiétés.
44 % pensent que la situation est en cours de stabilisation, mais que d’autres faillites sont possibles et enfin 8 % que la situation est stabilisée et qu’il ne devrait pas y avoir d’autres faillites pour 2018.

Au sujet du renouveau urbain, 61.50 % pensent que les collectivités locales et les municipalités complexifient toutes démarches entreprises en ce sens participant par la même aux carences de logements en Israël et 38.50 % pensent que ces-dernières ne mettent pas assez ces projets en avant.
Vraisemblablement, la perte de confiance a eu lieu entre les premier et second semestre 2017 ; de fait, au cours du premier semestre 2017, 43.30 % pensaient que les municipalités et collectivités locales permettaient l’avancée des projets de renouvellement urbain.

En 2018, il n’y en a plus aucun.
À ce sujet, Avner LEVY, Président de l’Union des Promoteurs de Tel-Aviv, Yaffo et Bat Yam a d’ailleurs conclu qu’au « vu des résultats, apparaît clairement que les promoteurs rencontrent les plus grandes difficultés en matière de renouvellement urbain face aux municipalités et conseils régionaux », avant de renchérir « ces-derniers ne font pas suffisamment avancer ce type de projets et participent ainsi à la pénurie de logements en Israël ».

Et de conclure au sujet des opérations de prix ciblé : « la politique du gouvernement consistant à ne répondre pratiquement qu’aux appels d’offres de promoteurs s’engageant à construire dans le cadre de projets de prix ciblé est inconsciente et renforce la pénurie de logements, la diminution de l’offre et donc l’augmentation des prix ; de fait, ces projets ne s’adressent qu’à 30 % de la population ! Par ailleurs, ces projets sont confrontés à des lourdeurs administratives, si bien que le résultat sera l’exact contraire de celui escompté : l’augmentation des prix ! ».

Globes.

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