En 2009, Binyamin NETANYAHOU devenait le Premier Ministre d’Israël pour ne plus quitter ce poste depuis.
Il entame actuellement sa dixième année de gouvernance ce qui semble être le moment idéal pour faire un point sur la politique menée par « Mister Économie » et plus particulièrement son influence sur le marché immobilier.
Comment le marché immobilier a t’il évolué ?
Les dernières élections ont essentiellement tournées autour des questions de politiques de logement des différents candidats.
D’ailleurs, l’actuel ministre des Finances Moshé KAHLON n’a pas manqué de les enflammer avec différentes promesses, tandis que NETANYAHOU enfonçait la politique d’OLMERT arguant que ce-dernier avait stoppé les constructions dans le Centre du pays.
Trois semaines après les élections était publié le rapport du Contrôleur de l’État venant corroborer les propos de NETANYAHOU…mais également les contrecarrer.
De fait, selon son rapport la responsabilité incombe en effet à OLMERT, mais met également en lumière le fait que NETANYAHOU n’a pas réellement mis de politique en place permettant de répondre à la Crise du Logement frappant le pays.
Pis : sous la gouvernance de ce-dernier les prix de l’immobilier ont augmenté de façon fulgurante ; selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – ils auraient augmenté à certains endroits de plus de 100 % !
Alors il est vrai que depuis la fin 2017, semblerait que ces-derniers commenceraient à baisser, encore que…
Lors de la prise de pouvoir en 2009 par NETANYAHOU, l’indice des prix de l’immobilier était de 207.1 points contre 407 de nos jours, soit une augmentation de 96.50 % !
Au cours de sa dernière campagne électorale de 2015, il a promis de s’occuper avec fermeté de ce sujet, mais dans les faits, ses seules interventions en la matière consistent à le voir se tenir aux côtés de Moshé KAHLON lors de la signature de contrats avec des municipalités ou encore de campagnes de projets dits de » prix ciblé « .
En d’autres termes, ce sujet n’est pas l’une de ses priorités : au mieux il donne les pleins pouvoirs à KAHLON et s’attribue les mérites de ses résultats.
Selon les chiffres du quatrième trimestre 2017, qui coincïde avec le début de la dixième année de gouvernance de NETANYAHOU, le coût moyen d’un logement standard, à savoir un F-4 est de 1.44 millions de shekels, grimpe à 2.16 dans la région de Jérusalem et 3.45 dans celle de Tel Aviv.
NETANYAHOU a donc une part de responsabilité dans l’augmentation des prix, toutefois d’autres facteurs extérieurs à sa politique sont également en cause, tel que principalement la chute des taux directeurs ayant redirigé les investisseurs des marchés financiers vers les marchés immobiliers.
Bien qu’à ce jour les prix de l’immobilier sont toujours élevés, semble que la politique gouvernementale menée en la matière commence à porter ses fruits.
Globes