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Conflit avec les copropriétaires à Tel Aviv : il coupe le courant !

La société de gestion d’immeubles Mivneh a plongé le parking souterrain dans l’obscurité. Les copropriétaires répliquent : « il y a danger ; des accidents sont à prévoir ! ».

Le groupe Mivneh en conflit avec les copropriétaires d’un immeuble situé au sein du projet « Tel Aviv Towers » rue Totseret Haaretz, dans le quartier Nahalat Itzhak a plongé début juin 2018 le parking souterrain dans l’obscurité la plus totale.
En question un conflit relatif aux frais d’entretien des parties communes et se chiffrant à une addition de 1.7 millions de shekels.

Et les copropriétaires d’arguer que cette situation les met fortement en danger citant par exemple le cas d’une personne n’ayant pas réussi à sortir du parking en raison d’un cellulaire déchargé…
Le complexe compte 4 immeubles de 32 à 34 étages pour un total de 480 appartements.
Deux immeubles situés dans le Nord du projet ont été construits par la société Mivneh et livrés en 2000, ainsi que des bureaux et un « Country Club », tandis que les deux autres l’ont été en 2014 par les groupes Hadjadj et Acro.
Le parking s’étend sur 4 sous-sols : 3 pour les zones commerciales, et 750 places de stationnement au 4ème sous-sol destinés aux résidants.

Le groupe Mivneh justifie ce procédé extrême du fait de dettes des copropriétaires pour l’entretien des parties communes, à savoir 449,700 ILS pour chaque immeuble.
Fin mai 2018, la société de gestion enjoignait les copropriétaires dans une mise en demeure à régler une somme oscillant entre 3,500 et 4,000 ILS pour chaque appartement « vous avez jusqu’au 3/06/2018 pour régler cette dette ou arriver à un accord pour l’échelonner, sans quoi et conformément aux termes du contrat nous liant nous couperons le courant dans le parking ».

Et le jour dit, la société a lié l’acte à la parole !
Et l’un des copropriétaires d’expliquer : « ce n’est pas une façon de mener des négociations ! Il y a des dus ? Que nous en soient présentés les justificatifs ! Mais dans leur mise en demeure tout est opaque : ni calcul permettant d’arriver à ce montant, ni RIB pour le paiement de cette dette ! ».
La coupure de courant fut suivi le 4/06/2018 d’un courrier de mise en demeure émis par le Cabinet d’avocats représentant les copropriétaires et expliquant que « suite à différentes relances restées sans retour quant à la présentation des justificatifs afférents aux demandes de paiements, la coupure de courant n’est pas seulement illégale, mais met également en danger l’ensemble des copropriétaires ainsi que leurs biens ».

Cette lettre devait être suivie d’un recours en justice visant à obliger la société de gestion à rétablir le courant.
Mivneh a expliqué que les copropriétaires ne réglaient pas leur dette depuis 2015 et ce en dépit des contrats de gestion signés.
En résulte d’importantes dettes d’électricité, Arnonah (taxe d’habitation), ainsi que différents services dont ils jouissent pourtant.

La dette se chiffre à un total de 1.7 millions de shekels, dont à ce jour pas même un shekel n’a été réglé et ce malgré de nombreuses relances.
La société de se défendre : « Mivneh est une société qui a des comptes à rendre à ses actionnaires ! Ainsi, nous n’avons pas l’intention de financer le train de vie de 470 appartements ! Nous avions mis les habitants en demeure quant à notre intention de cesser de financer les services dont ils jouissent sans pour autant les payer, afin qu’ils puissent se préparer en conséquence ».

Calcalist

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