Selon toute vraisemblance, l’agence de notation Standard & Poor’s – S&P – devrait confirmer la note provisoire d’Israël à note finale, à savoir AA-.
Cette nouvelle note permettra à l’État de bénéficier de meilleurs taux d’emprunt et de s’investir plus amplement dans le bien être des citoyens.
Plusieurs milliards de shekels réaffectés du budget consacré à la dette à celui des dépenses.
Durant le premier semestre 2018, l’agence de notation S&P décidait de rehausser provisoirement la note d’Israël à la plus haute note de son histoire, à savoir AA-.
Avant ce précédent, toutes les agences de notation s’entendaient sur une note de A.
Ce précédant qui a eu lieu au cours du printemps 2018 avait provoqué l’euphorie en Israël et tout particulièrement à la Bourse de Tel Aviv, l’indice « Tel Aviv 35 » avait d’ailleurs connu son cours le plus haut depuis ces 3 dernières années, atteignant le niveau de 1,604 points, soit une augmentation de 1.70 %.
Semble que le provisoire devrait devenir définitif.
Quelles conséquences pour le pays ? Des emprunts moins chers pour le pays à la faveur de taux d’intérêts plus bas, la note étant l’expression de sa capacité à honorer ses emprunts pour le pays.
Autre conséquence : au cours des années à venir, le gouvernement réaffectera des milliards de shekels du budget de la dette vers le budget des dépenses publiques, à savoir les infrastructures, les transports, la Santé ou encore l’Éducation.
À la faveur de cette note, le comptable Général au sein du ministère des Finances a réussi à négocier fin janvier un excellent taux pour les obligations israéliennes sur les marchés européens.
Ainsi, le 10 ans israélien permettait de lever 1.25 milliards d’EUR au taux de 1.50 %, et la même somme au taux de 2.50 % pour une durée de 30 ans.
À noter qu’au cours de la même journée où furent lever ces fonds, l’Irlande et l’Arabie Saoudite levaient des montants similaires pour des taux pratiquement deux fois plus élevés.
Sauf imprévu de dernière minute, S&P devrait confirmer cette note.
Et d’expliquer son choix par la vigueur de l’Économie israélienne, un déficit faible et contrôlé, une Croissance moyenne de 3 % annuelle et un faible taux de chômage qui fin décembre 2018 était d’environ 4.3 %, ce qui reste faible par rapport au reste du monde.
Ynet