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Immobilier : augmentation de 16 % des ventes ! Quelle est la réalité du marché ?

Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – les ventes de VEFA ont augmenté de 16 % entre les mois de décembre 2018 et février 2019.
Les villes de Netivot, Hertseliya, Raanana et Yavneh ont enregistré les plus fortes augmentations, tandis que celles de Rosh Ha’ayin, Rishon Letsyon et Tel Aviv enregistrent une baisse.

Selon les chiffres du BCS publiés le 14/04/2019, au cours de la période décembre 2018 – février 2019 les promoteurs ont vendu 6,400 appartements, soit une augmentation de 16.30 % comparativement à la période septembre – novembre 2018, au cours de laquelle 5,500 appartements furent vendus.
Il est encore un peu prématuré pour annoncer la fin de l’attentisme dans lequel se trouvait le marché immobilier israélien ; de fait, comparée à la même période l’année précédente, l’augmentation tombe à 2.50 %.
Cependant, et après une baisse des ventes moyenne de 1.50 %/mois entre les mois de juillet 2015 et mars 2018, ces-dernières connaissent une augmentation mensuelle moyenne de 2.70 % depuis avril 2018.

Concernant la répartition géographique de ces ventes, 26.70 % ont été réalisées dans la région Centre, 23 % à Tel Aviv, 16.80 % dans le Sud, 13 % dans le Nord, 12 % à Haifa et 6 % à Jérusalem.
Il semble toutefois logique que la période septembre-novembre soit plus faible notamment en raison d’un calendrier religieux chargé d’où peu de jours ouvrés.
Certains acteurs du Marché tempèrent par ailleurs ces chiffres, qu’ils expliquent notamment par nombre de transactions dans le cadre des opérations dites de prix ciblés qui ne furent déclarées à l’administration fiscale seulement vers la fin de l’année.

L’un d’eux dénonce : « Lorsque le BCS est déconnecté de ce qui se passe sur le marché, nous recevons des rapports, qui non interprétés attestent d’une reprise, alors qu’il n’en est rien.
Nous assistons ainsi à une augmentation spectaculaire des ventes à Herzliya et à un « déclin spectaculaire » à Rosh Ha’ayin.
De même que lors des difficiles débuts des opérations dites de « prix ciblé » les chiffres pointaient vers une stagnation du marché – ce qui soit dit en passant était réel – , de même son succès perturbe à nouveau la perception du Marché.
En fin de compte, la demande sur le marché du logement était et reste relativement stable, tant pour les appartements neufs que pour les appartements d’occasion. En revanche, lors des trois dernières élections, les prix du logement ont augmenté de 7 à 20 %/an. Ce n’est que lors des gouvernements précédents, où l’offre avait augmenté des années plus tôt, que cette augmentation n’avait pas eu lieu. Il n’ya donc pas grand chose à espérer prochainement en matière de prix de l’immobilier ».

Pour ce qui est des chiffres, Netivot est passée de 40 ventes durant la période septembre-novembre 2018 à 513 pour celle de décembre-février 2019, Hertseliya connait une augmentation de 169 % avec 462 ventes, Raanana 97 % avec 175 appartements vendus et Yavneh 80 % avec 285 logements supplémentaires vendus.
À contrario Rosh Ha’ayin baisse de 66 % avec 194 ventes, Rishon Letsyon de 25 % avec 200 appartements vendus et Tel Aviv de 21 % avec 211 transactions.
À noter que ces chiffres concernent uniquement les VEFA.

Les chiffres mettent également en lumière le fait que le nombre d’appartements disponibles à la vente va en diminuant passant de 27,900 en février 2018 à 25,630 en février 2019, ce qui témoigne d’une stagnation de l’offre.
D’autres acteurs du marché sentent un réveil de ce-dernier avec un retour des acheteurs ; à plus forte raison depuis les élections.
Ces-derniers pensent d’ailleurs qu’en raison d’une décentralisation à ce jour impossible et ce par manque d’infrastructures rendant la circulation aisée entre le Centre et la Périphérie mais également d’emplois, de zones de loisirs, etc… , les prix devraient connaître une nouvelle flambée, notamment à Tel Aviv et sa région, qui restent la destination privilégiée en matière d’immobilier.

Calcalist

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