Selon le rapport rendu par le célèbre institut de sondage TAUB, le rapport entre revenu moyen et coût d’un appartement moyen était légèrement plus élevé entre 1995 et 1997 que de nos jours.
Dans le récent rapport rendu par l’institut de sondage TAUB, ce-dernier souligne dans son chapitre consacré à l’immobilier qu’en « dépit du fait que les capacités d’accession à la propriété foncière vont en diminuant, cette diminution est toutefois moindre que ce que l’on a coutume de penser ».
Dans son rapport, l’institut démontre notamment le fait que le rapport entre revenu moyen et coût d’un logement moyen était légèrement plus élevé entre 1995 et 1997 que de nos jours.
Ce chapitre revient notamment sur les conclusions du précédent rapport rendu fin 2018 et qui avait été publié dans la revue économique « Globes ».
Aux conclusions de ce chapitre dans son rapport, l’institut explique que le marché immobilier en Israël s’aligne sur la tendance observée dans les autres pays membres de l’OCDE.
Ce constat n’est d’ailleurs pas surprenant : de fait, tandis que durant la première décennie du 21 siècle l’on observait le gonflement d’une bulle immobilière dans les pays occidentaux, Israël connaissait une baisse de ses prix jusqu’en 2007.
Toutefois, et quasi-simultanément avec l’explosion de cette bulle en occident, l’on a constaté une augmentation conjointe des salaires et des prix de l’immobilier en Israël qui par la même contrastait avec le reste des pays membres de l’OCDE.
Loin des des messages alarmistes en vigueur dans le pays, l’institut de sondage TAUB démontre que la situation immobilière en Israël est actuellement similaire à ce qu’elle était durant les années 1995 – 1997, voire moindre en termes de difficultés d’accession à la propriété foncière.
La situation serait d’ailleurs plus proche de ce qu’elle était entre les années 1998 et 2000 ; comparativement aux autres pays membres de l’OCDE la situation est bien meilleure en Israël : dans ces-derniers, la capacité d’acquisition immobilière est bien moindre en 2017 qu’en 1995.
Seul bémol, et en raison des faits évoqués précédemment, la situation financière des ménages israéliens moyens s’est passablement détériorée au cours de la dernière décennie, tandis qu’elle reste quasi-inchangée dans les autres pays membres de l’OCDE.
Calcalist