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Ruée sur l’immobilier : pic des emprunts bancaires !

Au cours de juin 2019, ce sont prêts de 6 milliards de shekels d’emprunts bancaires qui ont été contractés, soit une augmentation de 22 % comparativement à juin 2017.
Cette reprise fait suite à une baisse quasi-continue entre la fin 2016 et la fin 2018.
Dès l’annonce des élections à venir – annonce faite à la fin 2018 – les israéliens se sont rués sur l’immobilier.

La reprise des transactions immobilières se fait dorénavant ressentir sur le marché immobilier.
Au cours de juin 2019, ce sont prêts de 6 milliards de shekels qui ont été contractés, soit une augmentation de 3 % comparativement à mai 2019, mais surtout de 22 % comparativement à juin 2017.
Il s’agit du volume de crédits contractés le plus important depuis aout 2015.
À noter qu’au cours des derniers mois, les opérations dites de « prix-ciblé » [ndlr : appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation] ne représentent que 11 à 12 % de l’ensemble des crédits immobiliers contractés.
L’emprunt moyen au cours du mois de juin 2019 fut de 692,000 shekels.

Pour remettre dans le contexte : dès que les élections à venir courant premier semestre 2019 furent annoncées à la fin 2018, les israéliens se sont rués sur l’immobilier, ce qui s’est traduit par une augmentation du nombre de ventes, mais également des prix de l’immobilier.
Par ailleurs, nombre de transactions ont été signées dans le cadre des opérations dites de prix ciblé.
Ces augmentations des ventes ne pouvaient que se traduire par une augmentation des emprunts bancaires, à plus forte raison à la faveur de taux relativement bas au regard de l’historique des taux en Israël au cours des années passées.
D’ailleurs, sur l’ensemble des crédits contractés, 10 % le furent dans le cadre de rachats de crédits.

Cette reprise fait suite à une baisse quasi-continue entre la fin 2016 et la fin 2018, période durant laquelle le volume mensuel des crédits contractés était inférieur à 5 milliards de shekels à l’exception de 3 mois, durant les fêtes de Tishri et de Pessah.
Toutefois, depuis le dernier trimestre 2018, ils sont repassés au-dessus de la barre des 5 milliards, atteignant même les 5.955 milliards en juin dernier, soit le 4ème mois le plus important en terme de volume de crédits contractés au cours de la décennie actuelle, juste après les 3 mois légendaires dans l’histoire des crédits israéliens que furent les mois de juin, juillet et août 2015, au cours desquels les volumes oscillèrent entre 6.5 et 7 milliards de shekels avec 120,000 transactions immobilières sur l’ensemble de l’année (également un record).
Pour rappel, en 2015 le ministre des Finances avait décidé de rehausser la taxe d’acquisition pour les investissements immobiliers provoquant ainsi une ruée sur l’immobilier juste avant son entrée en vigueur.

En matière de pourcentage de financement, les financements de 60 % et plus du montant d’acquisition ont grimpé à 36 %, alors qu’ils n’étaient que de 30 % jusqu’en 2018, avant de passer à 33 % au cours de l’année 2018.
Ce chiffre met en lumière l’augmentation d’acquisitions de résidences principales par les ménages ; de fait, les investisseurs ne peuvent excéder les 50 % de financement.
À noter que 18 % des emprunts contractés le furent pour des acquisitions faites dans le cadre de projets dits de « prix ciblé » pour un montant total de 691 millions de shekels en juin 2019 et un emprunt moyen pour ces-derniers de 445,000 shekels contre un emprunt moyen pour l’ensemble des emprunteurs de 692,000 shekels.
Le volume global emprunté par ces-derniers représente 12 % du total des emprunts contractés au cours du mois de juin 2019 ; le reste le fut par des acquéreurs/investisseurs classiques…

Globes

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