Selon un recensement du BCS – Bureau Central des Statistiques – publié pour la première fois et s’appuyant sur les chiffres de 257 collectivités locales, Jerusalem est en tête de ce classement avec 255,000 logements en son sein, suivie par Tel Aviv et ses 206,000 logements ; loin derrière Haifa qui en compte 120,000.
Selon un recensement mené en 2018 par le BCS au sujet de l’offre en matière de logements, Jérusalem, Capitale d’Israël, compte le plus grand nombre de logements avec un total avoisinant les 225,000 logements.
Tel Aviv arrive quant à elle en seconde place avec 206,000 logements et est suivie – avec un écart notable allant du simple au double – par Haifa, qui compte environ 120,000 logements.
Pour mener à bien son recensement, le BCS s’est appuyé sur les chiffres de l’Arnonah – la fameuse taxe d’habitation – établis par 257 collectivités locales.
En ressort qu’en juillet 2018, l’on comptait environ 2,623,000 logements sur l’ensemble du territoire, dont 2,401,000 dépendent de collectivités locales et 221,900 de collectivités régionales.
Ces chiffres sont importants car ils permettent d’apprécier l’augmentation du parc immobilier sur l’ensemble du territoire et donc d’évaluer les efforts à entreprendre dans ce domaine.
Selon ces chiffres, le nombre de logements recensés par les collectivités locales et les municipalités a augmenté de 12 % entre 2012 et 2018, soit 255,720 logements.
Cette augmentation représente une augmentation annuelle du parc immobilier d’environ 43,000 logements, ce qui correspond à peu près aux chiffres publiés par les promoteurs.
Ces chiffres mettent également en lumière les différences de types de populations entre les villes.
De fait, la différence du nombre de logements entre Tel Aviv et Jérusalem est d’environ 10 %, pourtant la Capitale compte une population pratiquement 2 fois supérieure à celle de Tel Aviv.
Ce constat vient donc confirmer ce qui est déjà pressentie à savoir le fait que Tel Aviv serait essentiellement une ville peuplée de célibataires ou de couples sans enfants, tandis que Jérusalem est essentiellement peuplée de familles avec des enfants.
Ces chiffres permettent également de vérifier la pertinence des politiques urbaines menées par les 2 villes et leurs succès ; pour rappel Tel Aviv en partenariat avec le promoteur Gindi annonçait plus tôt dans le courant de l’année la mise en chantier d’un vaste projet exclusivement dédié aux locations et dont l’un des critères d’accessibilité serait d’être un jeune couple sans enfants ou encore célibataire.
Enfin, les villes ayant enregistré la plus forte croissance en terme de nombre de logements sont celles de H’arish, suivie de Beer Yaakov.
De fait, de 2013 à 2018, 2,700 nouveaux logements ont été construits à H’arish, ce qui représente une augmentation de son parc immobilier de 1,000 %.
Quant à Beer Yakov, le nombre y est plus élevé à savoir 2,900 logements mais l’augmentation plus faible : 170 % pour la même période.
Globes