D’après les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – le loyer moyen a augmenté de 1.60 % au cours de la dernière année pour atteindre les 4,000 ILS.
En tête, Tel Aviv avec un loyer moyen de 5,865 ILS, tandis que les abords de Haifa sont en bas de la liste.
Le loyer moyen continue de progresser et a atteint les 4,000 ILS au cours du troisième trimestre 2019, en dépit du fait que son indice reste hésitant avec une augmentation de 1.60 % au cours des 12 derniers mois.
À noter qu’au cours des 5 dernières années il a tout de même augmenté de 10 %.
Bien que cette augmentation ait permis de faire grimper la note annuelle de 4,500 ILS en moyenne, force est de constater que les loyers augmentent moins vite que les prix de l’immobilier.
Sans grande surprise, et selon les chiffres du BCS, c’est Tel Aviv qui décroche la première place avec un loyer moyen de 5,865 ILS, tandis que la région de Haifa est en bas de liste avec 2,538 ILS.
Or, selon les prévisions du marché immobilier, les prix des loyers auraient dû augmenter plus vite, notamment en raison d’une diminution de l’offre sur fond de ventes massives par des investisseurs immobiliers ; de fait, le nombre d’appartements détenus par des investisseurs auraient chuté d’environ 20,000 depuis le second semestre 2016, notamment en raison de prévisions pessimistes résultant de la politique du Logement mené par Moshé KAHLON, dont le but avoué était la chute des prix de l’immobilier.
À l’étude des chiffres, en ressort que les investisseurs se sont principalement désengagés des zones identifiées comme étant à faible demande.
Par ailleurs, nombre d’entre eux ont fait l’erreur de se positionner sur des projets peu chers et situés dans la Périphérie, sans tenir compte du potentiel locatif de ces-derniers n’ayant en tête que la plus-value à venir… qui est elle-même conditionnée par l’hypothétique demande à venir ; à plus forte raison lorsque ces zones ont été inondées de constructions.
Dans le même esprit, certaines zones ont connu une baisse du loyer moyen en raison notamment d’une augmentation importante de l’offre.
Ainsi, un F-4 loué 2,730 ILS fin 2015 à Afoula se négociait 2,500 ILS/mois fin 2018.
Autre zone où les augmentations observées sont disparates : Haïfa, le Nord et la banlieue de Haïfa.
Tandis qu’entre le dernier trimestre 2018 et le premier 2019 le coût moyen d’un F-3.5 ou un F-4 augmentait de 1.40 % dans la région Nord et à Haïfa, sa banlieue ne connaissait qu’une augmentation de 0.10 %.
À noter que cette zone est actuellement le théâtre de nombreuses constructions et il est difficile d’y voir quelque tendance que ce soit jusqu’à ce que les biens y soient livrés et qu’apparaissent les appartements acquis par des investisseurs et ceux par des gens souhaitant y résider.
Au cours de la même période, la banlieue de Tel Aviv a connu une augmentation de 4.20 %, Tel Aviv 3.40 % et la Capitale, Jérusalem, 3 %.
Le Sud surprend avec une augmentation de 3.50 % ce qui peut notamment s’expliquer en raison du fait que les villes d’Ashkelon et d’Ashdod sont désormais considérées comme faisant parties de la banlieue éloignée de Tel Aviv et sont donc prisées par les investisseurs.
Globes