À l’heure où les bourses vacillent avec des chutes vertigineuses, où les ingrédients d’une crise économique mondiale sont déjà présents, la pierre semble être l’investissement le plus stable.
Or, apparaît que les ventes sont en berne, avec des transactions en passe de se réaliser annulées, mais également des transactions signées dont les acheteurs souhaitent se désister.
En ressort une situation où les promoteurs proposent des conditions exceptionnelles pour réaliser des ventes.
La crise du coronavirus a mis l’Économie israélienne quasiment aux arrêts.
D’ailleurs, l’effet des mesures prises dans le cadre de la lutte contre ce-dernier se fait ressentir dans tous les domaines : hôtels, restaurants et bars fermés, commerces fermés, bourses en berne…bref, le lot de tous les pays.
Il est vrai que des études ont démontré que sur le long terme, les marchés obligataires étaient plus rentables que l’immobilier en temps normal ; pourtant, de mémoire d’homme, jamais nos économies modernes n’ont été confrontées à un cas similaire.
Ainsi, nombreux sont ceux qui peu enclins à de telles variations cherchent une alternative aux marchés financiers.
Tout naturellement, ces-derniers s’intéressent alors au marché immobilier et ce pour plusieurs raisons : un marché à la hausse depuis plus de 10 ans en Israël et qui n’a pas été inquiété par les différentes guerres qu’à connu le pays, une rentabilité directe et indirecte – valorisation du bien d’une année sur une autre – supérieure aux taux d’emprunts, une demande toujours supérieure à l’offre ; en un mot un seul, un support sûr pour les investisseurs.
Or, apparaît que les ventes sont en berne, avec des transactions en passe de se réaliser annulées, mais également des transactions signées dont les acheteurs souhaitent se désister.
En ressort une situation où les promoteurs proposent des conditions exceptionnelles pour réaliser des ventes.
Pourtant de l’avis d’experts immobiliers, cela fait des années que le marché immobilier est loin de répondre aux exigences gouvernementales en matière de constructions et livraisons de biens immobiliers, le déficit se creusant d’années en années… déficit qui devrait être exacerbé par les mesures prises dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
De fait, dès le début de la crise, les promoteurs ont mis en garde quant à une pénurie imminente de matériaux de construction. Par ailleurs, les mesures de confinement prises réduisent passablement les effectifs travaillant sur les chantiers.
Tout laisse donc à penser que le nombre de logements livrés fin 2020 devrait être bien inférieur à ce qu’il a été ces-dernières années (et qui était déjà insuffisant).
Contrairement aux marchés financiers en pleine crise, rien ne laisse présager un effondrement du marché immobilier.
Les banques ont offert la possibilité de geler les échéances des prêts en cours, permettant ainsi d’éviter un scénario catastrophe de mesures de saisies massives qui aurait des conséquences dramatiques sur le marché immobilier.
Par ailleurs, la BCI – Banque Centrale d’Israël – a pris au cours de la dernière décennie tout un ensemble de mesures permettant de parer à un effondrement du marché immobilier en cas de crise majeure.
Pour revenir sur le déficit de livraisons de biens qui devrait passablement être accentué en 2020, les israéliens auront toujours besoin de se loger.
Par ailleurs, le taux de natalité israélien est largement supérieur à celui en Europe avec en moyenne 3 enfants/femme ; en parallèle, le nombre de divorces en Israël n’a rien à envier aux chiffres du reste du monde occidental.
Nombreux sont ceux ironisant sur les effets du confinement : un divorce ou une naissance… pas sûr qu’ils aient tort ; ce qui impliquerait une recherche de logement pour ces jeunes parents/divorcés.
Le nombre d’immigrations vers Israël de juifs traumatisés par une mauvaise gestion de la crise à l’étranger, devrait également croître.
Ainsi, et bien que provisoirement des opportunités vont se présenter sur le marché immobilier, tout laisse à penser que les prix de l’immobilier devraient connaître une nouvelle vague d’augmentation sur fond de pénurie d’offre accentuée.