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Les prix de l’immobilier en Israël toujours en progression !

Les prix des logements continuent d’augmenter en Israël ; ils ont enregistré une augmentation moyenne de 3.50 % au cours des 12 derniers mois.
Selon les chiffres du BCS – Bureau Central des Statistiques – l’immobilier aurait même connu une très légère augmentation de 0.10 % au cours de la période mars-avril 2020, en pleine crise de la Covid-19.

Selon les chiffres du BCS l’immobilier a connu une augmentation de ses prix – bien que très légère – durant la période mars-avril 2020, et ce en plein coeur de la crise du Coronavirus.

Ces-derniers ont augmenté de 0.10 % comparativement à la période février-mars 2020, permettant d’enregistrer une augmentation globale de 3.50 % comparativement à la période mars-avril 2019.

Subsistent toutefois quelques inégalités sur le territoire…ainsi, tandis que Haifa et la région Nord enregistraient une augmentation de 0.40 % entre les périodes février-mars 2020 et mars-avril 2020, Jérusalem – la Capitale – en connaissait une de 0.30 % tandis qu’à Tel Aviv, l’indice des prix est resté inchangé.
Dans le même temps, d’autres zones ont connu des baisses : très légère pour la région Centre avec – 0.10 % et 0.30 % pour le Sud.

Lorsque l’on compare les périodes mars-avril 2019 et mars-avril 2020, la donne est quelque peu différente : toutes les zones enregistrent des augmentations des prix de l’immobilier, avec certaines se distinguant tout particulièrement, notamment Tel Aviv avec une augmentation moyenne des prix de 6 %, suivie de près par la Capitale, Jérusalem, qui affiche un très beau + 4.20 %.

Concernant les premières mains, plus communément connues sous le nom de VEFA – Vente en État Futur d’Achèvement – l’augmentation fut plus franche entre les périodes février-mars 2020 et mars-avril 2020, avec une augmentation de 1.70 %, et plus modeste au cours des 12 derniers mois avec 2.90 %.
Cette plus faible augmentation est notamment à imputer à la part importante des opérations dites de « prix ciblé » qui représentent 33 % des transactions de VEFA réalisées au cours de la période mars-avril 2020, contre 38.20 % pour la période février-mars 2020.

Pour rappel, ces opérations sont des appartements dont les prix très en deçà des prix du marché sont vendus dans le cadre d’une loterie soumise à de nombreux critères de participation et subventionnés par l’État.
Ces opérations représentent généralement entre 30 et 40 % des opérations de VEFA réalisées et s’adressent généralement aux jeunes couples, car réservées aux primo-accédants.

À noter que dans le même temps sont tombés les chiffres des livraisons de logements faisant état d’une baisse abrupte de 13 % du nombre des appartements livrés.
Ces chiffres étaient prévisibles en raison du confinement total, ayant mis les chantiers quasiment aux arrêts et à différents niveaux ; de fait, la chute du nombre de livraisons n’est que la partie émergente de l’iceberg… qui parle à ce stade des permis de construire non-délivrés, ou encore des certificats de conformité – les fameux « tofes 4 » – également non-délivrés en raison des administrations et comités aux arrêts.

Quid des matériaux importés depuis l’étranger et non livrés à l’instar des ascenseurs ou encore des parkings électriques ?
La baisse du nombre de mise en chantiers et du nombre de livraisons devraient à n’en point douter aggraver la pénurie de logements dont souffre le pays depuis longtemps, faisant mécaniquement augmenter le coût des logements.

Semble que les prix des logements devraient connaître une nouvelle augmentation plus importante que celle constatée au cours des 12 derniers mois, exacerbée par plusieurs facteurs :
– Une immigration en augmentation au lendemain de la crise du coronavirus : nombre de juifs résidant à l’étranger ont été traumatisés par la gestion de la crise de la Covid-19 dans leur pays de résidence, tandis que cette dernière fut un exemple en Israël ;
– Une natalité israélienne forte : en temps normal, la natalité israélienne est en moyenne de 3 enfants/femme ; quels seront les chiffres au lendemain du confinement ?
– De nombreux investisseurs échaudés par les marchés financiers et ayant décidé de se repositionner sur des marchés plus sûrs.

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