Selon une enquête menée par les médias, même si le prix de l’immobilier résidentiel a diminué de 0,4% en Août, les Israéliens s’attendent à ce que les prix continuent de grimper.
Après les fêtes juives, juste avant que le Cabinet du logement du gouvernement promette d’inonder le marché de terrains pour la construction de dizaines de milliers d’appartements subventionnés bon marché, une nouvelle étude montre que la plupart des Israéliens ne croient pas aux nouveaux programmes des ministères des Finances et du Logement et de la Construction, censés résoudre la crise du logement, et estiment que les prix des logements vont continuer à grimper.
L’enquête, menée ces derniers jours, comprenait 501 répondants dans un échantillon national représentatif de la population juive adulte en Israël. L’enquête a examiné le niveau de confiance du public dans la capacité du ministère des Finances à enrayer la hausse des prix de l’immobilier ainsi que les attentes du public concernant les prix des logements.
L’enquête a demandé, » à votre avis, comment vont évoluer les prix de l’immobilier dans l’année à venir comparés aux prix de cette année? « . Dans sa dernière mise à jour de l’indice des prix, le Bureau Central des Statistiques a indiqué que le prix des logements a diminué de 0,4% en Août, après une hausse continue pendant une année entière.
Malgré les derniers chiffres cependant, 80% des répondants ont prédit que les prix allaient continuer d’augmenter, 32% d’entre eux ont dit que la hausse serait raide et 68% ont dit que celle-ci ce serait modérée. Une ventilation par sexe a montré que les hommes étaient plus optimistes quant à l’avenir des prix des logements: 60% d’entre eux dit que les prix » devraient augmenter légèrement, » par rapport à 49% des femmes qui ont donné la même réponse. 21% des hommes de l’enquête ont déclaré que les prix allaient augmenter fortement dans l’année à venir, par rapport aux prix de l’année en cours, comparativement à 29% des femmes.
L’enquête a également fourni une ventilation par âge des répondants. Malgré l’expérience acquise par les personnes âgées, la distribution de leurs réponses ne diffère pas autant qu’on aurait pu le prévoir. La différence la plus significative a été observée dans la proportion disant » les prix baisseraient légèrement. 6,2% des répondants âgés de 18-34 ont donné cette réponse, comparativement à 6,4% chez les 35-54 ans et seulement 1,7% de ceux âgés de 55 ans ou plus. La différence dans les réponses peut indiquer que les intérêts des Israéliens affectent leurs attentes.
Près de 70% des Israéliens sont propriétaires de leur logement, avec un pourcentage plus élevé pour les populations âgées, qui ont acheté leur logements avant le grand boom des prix de l’immobilier des dernières années. Il n’est donc pas surprenant qu’une infime proportion des personnes âgées de 55 ans ou plus, dont la quasi-totalité possèdent un logement, ne s’attendent pas à ce que les prix de l’immobilier résidentiel tombent de sitôt. En revanche, chez les jeunes, dont beaucoup attentent une baisse des prix qui pourrait leur permettre de devenir des acheteurs de logement, l’espoir et l’optimisme sont plus importants.
L’enquête a révélé une situation complètement différente par rapport à la situation économique, montrant que les personnes à faible revenu sont plus pessimistes. 37,1% des répondants ayant un revenu moyen ou modeste prédisent que les prix des logements devraient augmenter fortement, comparé à 23,4% de ceux ayant un revenu moyen et 20% de ceux avec plus élevé que le revenu moyen.
Malgré les grands écarts de prix en Israël entre la région centrale et les régions éloignées, la répartition des réponses selon la région de résidence ne montre pas de différences significatives. Avi Peer, le PDG de Mutagim Recherche a dit, qu’il était observable que la situation géographique a un léger effet sur les réponses à la question de savoir si les prix des logements vont continuer à augmenter. Par exemple, 82% des habitants du Grand Tel Aviv croient que les prix vont augmenter, comparativement à 75% de résidents de la région de Sharon et de la plaine intérieure sud, dont 20% croient que les prix resteront stables au cours de l’année à venir « .
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