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Tel Aviv : Pas d’augmentation de la taxe d’habitation pour les appartements Airbnb !

L’offensive de la municipalité de Tel Aviv contre les locations saisonnières type Airbnb à avorté.
« Il était question d’une augmentation largement supérieure aux tarifs en vigueur en matière de taxe d’habitation ».

Le ministère de l’Intérieur a rejeté la grille tarifaire de la mairie de Tel Aviv pour 2019 prévoyant une augmentation significative de la taxe d’acquisition pour les appartements loués la majeure partie de l’année en locations saisonnières, notamment sur des site tels que Airbnb.
Selon les termes de cette grille tarifaire qui avait été validée fin janvier 2019 par la Commission Monétaire, le prix moyen au mètre carré en matière de taxe d’habitation – « Arnonah pour les hébraïsants – devait être de 52.20 ILS/an, ce qui reste relativement bas au regard de ce qui est pratiqué sur l’ensemble du territoire national.
Toutefois, la municipalité avait pris soin de prévoir une tarification particulière dans l’alinéa relatif à la taxe d’habitation pour les immeubles d’habitation concernant les appartements définis comme étant des « appartements récréatifs » ; pour ces-derniers, le prix au mètre carré passait de 52.20 ILS à 120.90 ILS, soit une augmentation de plus de 200 %.

Contre toutes attentes, les réactions à une telle décision furent plutôt molles et pour cause : tandis que la taxe d’habitation grimperait de quelques milliers de shekels, les recettes perçues par ceux louant leur/s appartement/s sous forme de locations saisonnières se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers de shekels.
Ce rapide calcul permet d’expliquer pourquoi aucune réelle protestation fut opposée à cette mesure censée changer la donne pour le marché des locations saisonnières.
Pourtant, et en dépit du fait que cette mesure n’avait pas provoquer de remous, le ministère de l’Intérieur a décidé de rejeter ce premier pas pris contre les « appartements Airbnb ».
Dans une lettre adressée à la municipalité de Tel Aviv, le Ministère explique sa décision en raison du manque de clarté en matière de critères permettant de déterminer la nature récréative ou non d’un logement d’une part, mais également en raison du fait qu’il était question d’une augmentation largement supérieure aux tarifs en vigueur en matière de taxe d’habitation.

À ce stade, la Municipalité ne s’est fendue d’aucune réaction.

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